Sûà poudre astrale
Je descends des nues—dé
de dénomination
INTRINSÈQUE
Je fume et fulmine
mes défumigations
des investigations
des investissements
Me dévêtir de mes apparats
pour apparaître
tel que je suis en habit d’Adam
d’habitude l’hébétude
m’habite
et je débite toujours autant de mots
autant en emporte l’éventail des sens
l’épouvantail de l’indécense
désensibiliser les affects
les effectifs sont prêts au combat
ONTOLOGIQUE
les effets stroboscopiques
m’hallucinent
une existence réelle
dans la Matrice
des commotions cérébrales
des consommations viscérales
des commisérations
aux commissures des lèvres
béantes d’appétence
sentencieuse
fallacieuses fellations
de mer sentiments érigés
sur l’autel de ta plus grande
Gloire
louée sois-tu, ma divine créatrice
des plus subtiles artifices
dans les interstices se trouvent
les orifices des ressources vitales
fais-ton office
humble scrutateur de paradoxes
hétérodoxes
ta praxis est une quête infinie
d’absolues solutions
au mystère de l’Existence
ton magistère repousse le dogme
qui désacralise
les particules élémentaires
articule ton adjuration
des simplistes conclusions

sois le fou du village
sois le fou du roi
sois fou de la vie
soif ou d’épanchement
épris de grandeur d’âme
embrasse la vague
étreint le gouffre
puise l’insondable
contemple les ténèbres
agrandis ta galaxie intérieure
malaxe l’impérissable
traverse la Porte de l’INÉLUCTABLE
