L’appel de la fiction j’ai besoin de mon fix idée fixité ipséité falsifiée
l’Aréalité me plombe de sa chape de plomb dans cervelle servilité assurée
servez-vous bar open le banquet des Ogres insatiables
infatigable fatigué de mes mille petites douleurs, mes mille petites excuses, mes mille petites vanités
l’Aréalité servi sur un plateau d’argent emprunté à taux fixe
j’ai besoin de mon fix j’ai besoin de mon fric friction des désirs sur l’aspérité des engrenages de l’engrangement des profiteurs du système à thématique renta—débilité
singes habiles à détrousser les passants ingénus les ingénieux sans génie qu’on ne peut pas remettre à leur place dans la bouteille de Pandore une fois débouchée, c’est la débauche assurée, plus aucun débouché un coin coincé dans la gorge déployée
l’Aréalité plein la vue, les yeux écarquillés
les vieux dépassés, obsolète déliquescence en déréliction, parqués dans le CHSLD en décrépitude
ma fatitude : me prendre au sérieux, me pendre dans le jeu d’insatiété insensé égocentrique étiqueté insoluble solution
en vente partout tout le temps perdu à magasiner ton lifestyle déjà dépassé par les avènements orchestrés dans l’ombre, intrigues ourdis par les algorithmes qui te connaissent soi-disant mieux que toi-même
à toi de défier la divine machine.